Equipements de l'armée suisse.

Merci, de votre côté il y a aussi des choses fort intéressantes. J'ai noté tout particulièrement la remarque sur le sac à pain 17-26, car il se trouve que je possède plusieurs sacs à pain d'un modèle que je n'ai pas su identifier jusqu'à présent qui sont datés 1936, 1941 et 1942, et je soupçonne qu'il pourrait justement s'agir du modèle qui se placerait entre le 17 et le 42.
Voilà une photo du type en question :

Il m'a toujours posé problème, car s'il possède des éléments comme la bretelle fixe et les passants de coton filé destiné à fixer la sangle de la gamelle qui indiquent une évolution vers ce que sera le modèle 42, la disparition des passants de ceinture ressemblait en revanche à une régression.
L'exemplaire daté 1936 possède par ailleurs une sangle nettement moins large et d'un tissage différent des deux autres, et à mon sens plus courte que sur les deux autres et le modèle 42.

Bonsoir , c'est tout simple : le sac à pain a été modifié en 1943 si je ne me trompe pas pas avec l'ajout des passants en toile ( on remarque en effet qu'ils n'ont jamais la même teinte )par contre, pour le passant de ceinture je ne sais pas...

celui ci par exemple est daté 41 et possède la modification ( ajout de passants )

ici une photo où le sac à pain est fixé sur le sac en poil

Le problème étant posé, je vais présenter quelques autres équipements.

Pour commencer une sacoche à munitions datée 1942.


Si l'on pouvait deviner la nature d'ersatz de la poignée sur le premier cliché, la vue du dos montre que les bretelles aussi sont d'un type simplifié et mélangeant le cuir et le coton filé. Elles sont par ailleurs vraiment courtes. Si la bretelle droite est fixée en bas par un gros mousqueton métallique retenu à un anneau, en revanche la bretelle gauche, repliée sur elle-même, a du être placée ainsi avant d'être assemblée et ne peut désormais plus être retirée , ce qui constitue un choix plutôt curieux.

Comme tout équipement suisse qui se respecte, la sacoche est abondamment marquée, la date étant visible sous la marque du fabricant.


L'une des particularités de ce modèle est de comporter une plaque de contreplaqué rivetée afin de rigidifier le rabat et protéger la toile du frottement d'avec le contenu.

Sinon il m'est en effet apparu que certains sacs à pain ont reçu postérieurement à leur fabrication des passants de toile dont les fils de couture semblaient bien plus frais que ceux servant à l'assemblage du sac, en revanche ce modèle inconnu possède trop de différences avec les types le précédant ou lui succédant pour n'être qu'une simple variante. Pour ce que j'en ai vu jusqu'à présent il a d'ailleurs été nettement moins produit que les modèles 17 et 42.

Histoire de rester fidèle à mes habitudes, voilà un autre sac en poil de veau pas encore présenté ici :


Les habitués n'auront pas manquer de noter qu'il s'agit d'un modèle 1898 modifié aux standards de 1942.


L'examen de l'intérieur ne fait que le confirmer, on voit encore tout en bas de l'intérieur du rabat la toile blanche de la doublure originelle là où la grande poche rajoutée prend fin. Une fois n'est pas coutume la plaque de cuir a été gravée, on peut y lire sur deux lignes " O STAHL " puis " FÜHRER ".


Le sac lui-même est une fabrication de 1940 comme l'indique le marquage.


Sa modification, datée de 1943, a été réalisée comme souvent par un autre artisan.


S'il ne différait pour l'instant en rien des autres modèles présentés précédemment, ce sac 98 / 42 possède pourtant bien une spécificité : des bretelles ersatz qui associent coton filé et cuir. Si la qualité des matériaux employés parait trop bonne pour mériter ce terme, il me semble néanmoins adapté, sachant que ce type de fabrication est simplifié ( il n'y a plus d'articulation des bretelles à l'aide de gros rivets d'aluminium ), les pièces de cuir nécessaires à la confection sont beaucoup moins importantes que sur un modèle 1898 classique, et pour finir ces bretelles mixtes sont au moins 5 cm plus courtes que précédemment.
Il m'est arrivé de voir de semblables bretelles montées sur des sacs de 1946, et je pense qu'il s'agissait de la configuration d'origine et non d'un remontage. Notons qu' au cours de l'année 1945 le fin crochet de rétention de la bretelle droite fera place à un modèle plus large en tôle emboutie dont l'emploi semble avoir été par la suite systématique.

Parmi les acquisitions récentes je vais d'abord présenter un sac à dos d'un type plutôt rare, rencontré seulement trois fois sur le net :



Si la bête est manifestement suisse, j'avais des doutes quant à son utilisation par l'armée, mais malgré l'emploi d'une toile très fine ( celle des étuis de masque à gaz des années 50/60 ) le mousqueton de la bretelle droite et les boucles sont bien helvétiques, bien que d'un plus petit module que de coutume. De même le cuir gris, bien que du plus bel effet, n'est pas d'après ce que j'ai pu voir jusqu'alors habituel.
L'allure générale du sac tranche d'ailleurs avec les modèles plus courants qui possèdent soit deux poches latérales, soit une poche centrale, mais pas trois poches comme c'est le cas ici, le rabat du sac, fermant par une seule sangle, étant par ailleurs de dimensions fort réduites.



Le dos de l'équipement montre une construction simplifiée par rapport aux sacs de plus grand format dotés de bretelles avec des sangles de report de charge. Ici rien de tout cela, les bretelles ( au demeurant fort courtes ) étant cousues à demeure sur l'anneau métallique.
Image à l'appui les bretelles sont doublées de bandes de feutre dentelées comme sur certains sacs à dos civils de prix, ou même ceux de la police ouest-allemande des années 60.



Bien que le sac soit à l'état absolument neuf, il est hélas impossible de connaître sa date exacte de fabrication qui n'est indiquée que par des des cachets à l'encre illisibles au revers du rabat...



En plus d'une apparence générale assez " vieille école " le sac se distingue du tout-venant par la présence d'une pièce de cuir destinée à recevoir une étiquette personnalisée située à l'intérieur (!) du compartiment principal, et d'une pochette ( à documents ? ) constituée par une épaisseur de toile vert olive très foncé prise dans les parois du sac et fermant grâce à une patte de cuir gris percée d'une boutonnière et d'un petit bouton cuvette en aluminium à quatre trous.



Comme rien n'indiquait sa nature ni sa destination impossible de savoir à qui cet équipement était destiné, toutefois le vendeur allemand auprès de qui je me le suis procuré le donne pour un équipement destiné au personnel féminin de l'armée suisse. Faute de mieux je vais en faire mon hypothèse de travail. Toute information à ce sujet sera d'ailleurs la bienvenue.

bonjour

belle pièce le matériel suisse est en hausse en ce moment comme je constate
sur les bourses
gégé

Bonjour,
Merci pour ce sujet pas souvent abordé. Encore une fois on pourrait traiter ce forum d'encyclopedique.
Les suisses mobilisables ont-ils toujours chez eux leur paquetage complet avec armes et munitions?

Il y a une trentaine d'années, j'ai blagué un hôtelier Suisse qui m'a pris au mot et m'a sorti et étalé son équipement complet sur une grande table y compris armes et munitions. Il m'a également expliqué que son 4x4 couleur militaire était en partie payé par l'état et qu'en cas de mobilisation, il devait passer prendre son voisin qui lui bénéficiait d'une remorque militaire. Est-ce toujours d'actualité ou m'a-t-il blagué à son tour?

Bonjour,
curieux sac jamais vu...

Concernant arme équipement c'est toujours d'actualité il me semble, munitions je ne sais plus vraiment car leur législation a changé il y a quelques années, et pour les véhicules je ne sais pas du tout mais c'est pas impossible.
En tous cas ça ne me parait pas si bizarre que ça.
Cordialement,
CG

Le premier exemplaire de ce sac à dos mystère rencontré sur eBay, malgré des photos vraiment lamentables, était d'après moi en toile foncée d'avant 1950, et les cuirs étaient noirs, ce qui semblerait indiquer que ce modèle a été fabriqué pendant au moins plusieurs décennies.
En ce qui concerne le prix croissant du matériel suisse outre la raréfaction progressive des pièces anciennes un facteur qui n'a pas aidé est l'emploi de divers équipements, comme des sacs en poil de veau, par des reconstituteurs WW2 peu scrupuleux, tandis qu'aujourd'hui les anglo-saxons vendent à des prix ridiculement élevés ( ou tout au moins essayent ) les équipements suisses à une clientèle de hipsters.
Le fameux sac trois poches précoce mentionné plus haut, mis aux enchères, a fini par exemple à plus de 90£...

Ayant acquis un sac suisse en toile plastifiée et cuir dans un charmant petit surplus de Bavière j'étais déjà agréablement surpris de voir que l'étiquette réglementaire au nom de l'ancien propriétaire était toujours présente, mais une autre surprise était cachée dans les replis du manchon en nylon :



Le revers du document comporte des notes manuscrites pas forcément en rapport avec son contenu...

Bonsoir
c'est un sac des services féminins années 50-70 et qui n'est pas coutant, surtout dans cet état ! Bonne prise !

Merci beaucoup pour cette confirmation, il est toujours plaisant de voir que certains marchands savent de quoi ils parlent.
Vu que ces derniers temps j'ai acheté pas mal de lampes de poche, suisses ou autres, autant en présenter quelques unes.



Une lampe de marque Elves années 80 dotés de trois volets mobiles. Un volet central pour n'obtenir qu'un fin faisceau lumineux dirigé vers le bas et deux volets de couleur, les habituels rouge et vert.



Le dos, non marqué, est intéressant car il combine un gros passant métallique fixe à deux petites pattes mobiles ( en caoutchouc ? ) noires avec un motif de croisillons.
L'interrupteur donne l'impression d'avoir trois positions, mais actuellement il n'est possible que d'allumer la lampe ou de la laisser éteinte, mais avec la possibilité de faire du morse via le petit bouton rouge qui est très facile à actionner.

Un autre exemplaire sensiblement plus ancien ( années 40-50 à vue de nez ) :



En plus du très beau marquage " Leclanché " ( une firme d'origine suisse, rappelons-le ) un précédent propriétaire, sans doute très attaché à son bien, a gravé son nom en toutes lettres sur le devant du boitier. Ici on ne trouve qu'un seul volet de couleur et pas de capot de dissimulation.
L'interrupteur permet là encore d'éclairer en continu ou bien de faire du morse.



Le revers, tout ce qu'il y a de plus classique, présente un passant en cuir et des pattes mobiles percées de boutonnière, le tout étant inhabituellement bien conservé malgré de nettes traces d'usage.
L'intérieur, malgré son ancienneté, est dans un état de conservation remarquable...

Une autre lampe de marque Elves que je considérais au départ comme une cause perdue :



Datant à mon humble avis des années 70/80 elle se signalait par un intérieur qui était un triste mélange de rouille et de crasse. Après de multiples nettoyages et une remise à nu du métal des parties en contact avec la pile elle a fini par reprendre du poil de la bête :



L'interrupteur qui bascule au lieu de se déplacer latéralement permet d'éclairer en continu ou d'envoyer des signaux, même si je le trouve relativement malcommode à employer.
En plus de posséder des volets mobiles sortant un peu de l'ordinaire, elle présente un design intéressant au niveau de sa lentille de plastique.



Le dos présente une configuration identique à celle des modèles anciens, le cuir étant toutefois remplacé par un matériau synthétique vert olive imitant l'aspect d'un cuir grênelé. En bas à droite on peut apercevoir la mention " Swiss Made ".

Après une recherche nettement plus ardue que prévu me voici enfin en mesure de présenter l'étui pour pelle individuelle de l'armée suisse en métal embouti.
Pour commencer, un petit comparatif de deux faces par rapport à l'étui en cuir plus fréquemment rencontré :



La première chose qui frappe c'est que contrairement à son homologue de cuir l'étui métallique n'a qu'une seule véritable face, l'autre n'étant constituée que d'un seul arceau soudé faisant toute la largeur de l'étui, le haut et les côtés de la pelle n'étant retenus que par un excédent de métal replié sur lui-même.



Bien que l'étui métallique soit d'excellente facture le qualifier d'étui ersatz ne parait pas exagéré, car outre les faces de l'étui à proprement parler l'économie de cuir porte aussi sur certaines sangles réduites par rapport au modèle cousu.

Intéressons-nous maintenant de plus près à l'étui seul :



Il n'est pas clair pour moi de savoir si la bande de cuir rivetée à l'arceau portait à l'origine un deuxième téton en aluminium qui aurait offert une position de fermeture alternative pour la sangle retenant la pelle.
Le corps de l'étui comporte différentes nervures et dépressions destinées à rigidifier la coque métallique et à permettre l'adjonction d'éléments rivetés sans que ceux-ci, trop saillants, ne risquent d'abimer trop la tenue du soldat. Comme le maintien de la pelle, assez massive et pas vraiment d'une légèreté de plume, aurait été insuffisant et aurait risqué de fatiguer prématurément la sangle de retenue, deux lames-ressorts en " M ", assurant un excellent maintien de l'outil, on été rivetées dans la face interne de l'étui. En dessous d'elles, juste sur la nervure du bas, deux trous ronds ont été emboutis dans un but qui ne me parait pas immédiatement évident.
J'avais jadis identifié cet étui comme suisse à cause des rivets et tétons métalliques ainsi qu'à la qualité bien caractéristique du cuir des sangles, et bien que j'ai cherché une pelle de la même année et du même fabricant que celui estampé à l'intérieur j'avais fait chou blanc et était reparti du surplus avec ( entre autres ) une pelle de 1915 et un deuxième étui en cuir.
Il m'est arrivé très occasionnellement de rencontrer sur le net une pelle appropriée, mais toujours hélas à des tarifs prohibitifs, et jamais avec l'étui...



La lecture du marquage n'est pas aussi évidente qu'il n'y parait, à cause de petites irrégularités du métal juste au mauvais endroit, j'hésite ainsi entre " FA.SCH.43 " ou " F.A.SCH.43 "...

Merci!
J'ai ajouté ça au post principal

C'est toujours un plaisir.
Tant que j'y suis autant que je présente une autre curiosité glanée à Vanves voilà déjà une bonne dizaine d'années au bas mot et qui était restée la seule de sa catégorie jusqu'à très récemment où un petit nombre est apparu sur différents sites de vente où l'objet est présenté tour à tour comme une lampe de vélo ou un système d'éclairage pour instrument d'optique.



Je suis bien en peine de juger, le fait est que l'objet se présente sous la forme d'un boîtier métallique noir frappé de la croix helvétique qui a tout d'une lampe de poche classique à l'exception du fait qu'il est aveugle, la lumière venant d'un cylindre métallique dévissable renfermant une ampoule qui se trouve à l'extrémité d'un gros câble gainé de caoutchouc d'environ un mètre de long, renforcé côté boîtier par un fil métallique spiralé.
L'interrupteur en plastique n'a que deux positions et ne permet pas de faire du morse, et le revers du boitier porte une patte métallique rivetée permettant par exemple le port au ceinturon.

La bête était fournie avec son étui, assez sommaire.
Fait de toile légère et taillé au plus près possible des dimensions de la lampe repliée il peut nécessiter plusieurs essais avant de pouvoir être refermé grâce à un bouton pression chromé.



Le revers ne présente rien d'autre qu'un petit passant de toile cousu qui accueille très exactement le ceinturon réglementaire. À l'intérieur on ne trouve qu'un marquage à l'encre peu lisible ou seul le nom de la localité ( Davos ) se laisse deviner. Il ne semble par ailleurs ne pas y avoir d'indication de date...

.

On avance, merci!

Pour le boitier c'est certainement un éclairage d'optique ou d'armement.
Ou plutôt un éclairage lecteur de cartes.
La visée d'un mortier français avait un appareil similaire mais non portatif sur soi, et il existe des éclaireurs de cartes dans les véhicules.

Hi,
Super article !

Bonjour les amis, je me joint a vous pour ce super poste sur l'armée Suisse et apporte ma petite contribution pour compléter la construction de celui-ci.
Voici la Grenade a manche Suisse M43 équipée de son manchon défensif et de sa charge additionnel, sur l'autre photo, vision de la possibilité de mettre en batterie une charge de destruction non limité en vissant des têtes de Grenade a la suite, et la doc en deux langues.
Bien amicalement kwk.

Bizarrement je connais cet intéressant équipement, mais pour de mauvaises raisons : on m'en avait proposé un exemplaire il y a 20 ans sur une bourse en le faisant mensongèrement passer pour de l'allemand, et j'avais alors refusé.
Sinon Crevette j'ai quelques précisions à apporter sur certains équipements présentés en début de post :



Je ne sais pas ce qu'est cette pelle, mais l'étui en revanche est tchèque post-2ème GM.



Ce sac du permissionnaire est appelé par un vendeur allemand ( et je note qu'ils savent souvent très bien de quoi ils parlent ) " sac à effets modèle 54 ". Cela peut sembler curieux au vu du matériau, mais j'en possède 6 dont le plus ancien est daté 57, donc cela me semble crédible.



Ce sac de pionnier est le sac de montagne 58/73. Si je n'en ai jamais vu datant de 1973 le plus vieux observé jusqu'à présent remonte à 1975. Le passage du cuir vert au cuir noir semble intervenir vers 1982-83, et certains exemplaires verts ont déjà la bande de cuir lombaire de couleur noire.

Sinon mon sac à  trois poches extérieures est appelé " Sac à dos du Frauenhilfdienst " , donc bien des services féminins, et la datation donnée par le vendeur serait aux alentours de 1960, bien que comme déjà signalé les deux vendus ( cher )  sur le net étaient en toile pré-1950.

Parfait, merci!

Mais de rien.
Je reviendrai présenter quelques équipements sous peu, d'ici-là j'ai réussi à retrouver des photos d'un exemplaire de sac du FHD d'avant 1950 :





Contrairement au mien celui-ci a vécu mais reste présentable, toutefois pas au point de devoir être payé plus de 100£...
Étrangement j'ai croisé 4 exemplaires de ce sac jusqu'à présent et relevé trois couleurs de cuir différente : fauve ( comme ici ), noir ( avant 1950 ) et gris !

En effectuant une recherche sur un sujet totalement différent je suis tombé sur un blog traitant des pelles militaires, et on y trouve une section consacrée aux étuis de pelles métalliques.
Outre le fait qu'à part au surplus viennois déjà mentionné je n'en ai jamais vu autant réunis dans un même lieu on peut voir qu'il n'existe finalement qu'un seul rivet qui accueille la sangle de fermeture, et on peut observer un marquage de fabricant qui m'était inconnu :

http://sharky-fourbees.blogspot.fr/search?q=klappspaten



Cerise sur le gâteau on trouve une explication à la présence des trous dans les étuis, ainsi que la thèse du clou dans le manche des pelles droites comme mesure de fortune, ce que confirme plus ou moins l'exemplaire que j'avais réussi à examiner, le clou étant davantage situé à 49,5 cm de la lame qu'à 50...

Très bien