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 Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg

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MessageSujet: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyLun 28 Juil 2014 - 11:19

débarquement de la 2e DB, St-Martin-de-Varreville
Après deux mois passés dans le Yorkshire à parfaire son entrainement, à compléter ses effectifs et ses matériels, l’ordre préparatoire au mouvement vers le sud est diffusé aux unités de la
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Division le 18 juillet 1944. Pour le Régiment, ce mouvement se fera par voie ferrée pour les moyens lourds qui sont embarqués à Kingston-upon-Hull à compter du 21. Le reste du Régiment scindé en convois routiers quitte Huggate le 23. Au terme de deux jours de voyage, il regroupe ses moyens et stationne entre le 25 et le 29 dans les Staging Areas installées sur la côte sud de l’Angleterre autour de Bournemouth dans la zone Poole – Weymouth – Dorchester où sont effectués les derniers préparatifs et les dernières perceptions.
Le 29 juillet, les unités constituées gagnent les Marshalling areas où elles sont prises en compte par les autorités chargées de l’embarquement.
L’embarquement des unités s’effectue à partir du 30 juillet à Weymouth et Southampton sur des LST et des Liberty Ships. Dans la nuit du 2 au 3 août, les navires transportant le régiment arrivent enfin face à Utah Beach. Les compagnies débarquent dès l’aube et quittent la plage par l’Exit 4, près de la ferme des Temples et du point d’appui allemand WN 101 (Wiederstandnest – nid de résistance).
Progressant rapidement vers l’intérieur, la Division se regroupe autour de La Haye du Puits d’où elle partira pour participer aux opérations en Normandie avant de rejoindre Paris et l’Est de la France.

la libération, Alençon – Renaissance du « Montereau »
Le 12 août à l’aube, venant du Mans, le GTD s’empare d’Alençon. Aux premières heures de la matinée, les groupements tactiques progressant sur trois axes, la division poursuit sa route vers Argentan. En face d’elle, la 9e Panzer-Division est retranchée dans la forêt d’Ecouves tandis que des éléments de la 116e Panzer-Division prennent position plus au nord. A l’est de la forêt, le GTV organisé en deux sous-groupements (Warabiot et Putz) progresse sur l’axe Alençon – Sées – Ecouché.
A la mi-journée, après avoir atteint Sées, le sous-groupement Warabiot s’élance vers Mortrée via le Haut-Condé, Belfonds, Cléray, Méhéran, Montmerrei. Vers 15h30, le détachement de tête est soudainement pris à partie à Vieux-Bourg, au nord de Montmerrei. Le Keren est atteint. En tourelle, le sergent Pierre Brédiger, le caporal Joseph Omnès et le chasseur Jacques Tubert sont tués sur le coup. Le pilote et l’aide pilote Henri Stéphan et René Ponchon, s’en sortent indemnes. Le Koufra, accidenté se retrouve sur la tourelle sans faire de victimes supplémentaires.


Dernière édition par roro771089 le Lun 10 Nov 2014 - 9:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyLun 28 Juil 2014 - 11:20

Après avoir réduit la résistance avec l’aide des Marsouins de la 9/RMT, la 1e Compagnie atteint Saint-Christophe-le Jajolet. Vers 22h00, les chars du capitaine Buis atteignent le plateau dominant Ecouché sur une ligne Loucé – Fontenai.
Vers 13h00, le sous-groupement Putz qui a également pour objectif Ecouché se met en mouvement sur l’axe Sées, Carrefour du Cercueil, Francheville, Avoine, Ecouché. La 3e Cie du capitaine Branet est en tête et atteint sans problèmes le Carrefour du Cercueil où le commandant Putz regroupe ses unités. Vers 17h30, le général Leclerc suivi du PC Avant et du peloton du lieutenant de la Fouchardière arrive au même carrefour. Apprenant que le détachement Roumiantzoff du GTL est arrêté aux lisières sud de la forêt d’Ecouves, il demande à Putz de lancer son sous-groupement vers le sud. Seul un détachement aux ordres du capitaine Branet poursuivra sur l’itinéraire initial.
Vers 19h30, l’Elchingen de la 3/2/501 progresse en tête du sous-groupement. A moins de 100m de la Croix de Médavy, il reçoit 3 obus qui l’incendient. Le pilote (Raymond Pouille) et l’aide-pilote (Louis Tilly) sont tués sur le coup, le radio-chargeur (Georges Gordot) et le tireur (Jules Boddaert) sont gravement brulés, le chef de char (caporal-chef Henri Aubert) est plus légèrement atteint. Les fantassins de la 10/RMT parviennent à nettoyer la résistance au prix de plusieurs tués permettant la reprise de la progression vers le sud.
Peu avant 21h00, le Montereau de la 1/2/501 a pris la tête du dispositif. Le carrefour de la Croix de Médavy est franchi. Peu après, deux obus atteignent le char, son chef, le sergent Jules Jamette riposte dans la direction d’où sont venus les tirs avant de devoir évacuer le char qui commence à s’enflammer. Alors qu’il tente d’extraire l’aide-pilote (Félix Wicinski) qui a été blessé, un troisième obus vient frapper le char tuant Wicinski. Les autres membres de l’équipage Louis Tréguier (pilote), Jean Moracchini (tireur) et Emile Fray (radio-chargeur) sont blessés. Le Montmirail qui s’est approché, reçoit à son tour un obus qui occasionne des dégâts légers à la tourelle et blesse le lieutenant Louis Michard. Vers 22h00, toute résistance ayant été nettoyée par les Marsouins du RMT, le commandant Putz décide de camper sur place.
En début de soirée, le détachement Branet comprenant la section Christen (3/3), la section Nanterre (1/4) et le peloton Vézy (3/RMSM), se met en route vers Ecouché par l’itinéraire le Cercueil, la Bellière, Francheville, Boucé, Avoine. A 21h50, Francheville est atteint après avoir rencontré plusieurs convois et/ou groupements ennemis que le détachement a balayé. Le capitaine Branet décide de s’arrêter dans le village sans avoir subi de pertes.
Les jours suivants, le Régiment connaîtra de nouvelles pertes humaines et matériels : le 13, autour de La Lande-de-Goult l’Ourcq de la 3e Compagnie est atteint par un obus en tourelle, le sergent Jean Bouclet (chef de char) et Philippe Cadiot (tireur) sont tués, Laffont (pilote), Georges Douillon (radio-chargeur) et Vercher (aide-pilote) réussissent à sortir du char ; peu après, l’Ohrel du peloton de la Fouchardière (Escadron de protection) est également atteint par 2 coups au but, les chasseurs Michel de Boncourt (pilote), et Roger Eriau (aide-pilote) sont tués sur le coup, le sergent-chef Paul Lagrange (chef de char) le chasseur John Evans (tireur) sont gravement blessés. A la 3e Compagnie, le chasseur Maurice Gator, pilote du Douaumont, est tué. Le 14, dans le secteur d’Ecouché, le Bir Hakeim (1e Compagnie) est victime de l’aviation américaine, Paul Le Guirinec (pilote) et Henri Wigishoff (tireur) sont tués. Le 15, à l’entrée d’Ecouché, le Massaouah (1e Compagnie) est détruit par 4 coups au but, Louis Léonard (radio-chargeur) est gravement blessé, Guy Bailleul (tireur) est plus légèrement atteint. Un peu plus loin, le Fontenoy (4e Compagnie) est également détruit, le sergent Sakovitch (chef de char), Jean Durquety et Amar sont blessés. Le 16, le lieutenant Meyer et le sergent André Grognard (3e Compagnie) sont blessés à Joué-du-Plain.

la libération, Paris
Dimanche 20 août 1944, la Division occupe toujours ses positions dans la région d’Argentan. Le Régiment se remet en condition à Loucé entre Ecouché et Tanques. La veille, à l’appel des chefs locaux de la résistance, Paris s’est soulevée. Le 21, un détachement léger aux ordres du lieutenant-colonel de Guillebon est secrètement envoyé en reconnaissance en direction de Paris. Le soir même, il bivouaque à Vaubrun près de Nogent-le-Roi sans avoir rencontré de résistance. Le 22 à 20h00, après avoir passé l’après-midi à attendre le général Bradley au PC du XIIe Groupe d’Armées à Laval, le général Leclerc reçoit enfin l’ordre tant attendu : Faire mouvement sur Paris. A la même heure, le détachement de Guillebon bivouaque à Arpajon, à 30km de Paris. Le 23 à 6h00, les premières unités de la Division s’élancent vers la capitale. Le général Leclerc arrive à Rambouillet vers 13h00. Dans la soirée, le Régiment arrive à Limours où il s’installe pour la nuit en attendant l’ordre d’opération pour le lendemain : « Mission : s’emparer de Paris ».
L’ennemi a constitué une ligne de défense au sud de la capitale de Pontchartrain (à l’Ouest) jusqu’à Athis-Mons, le long de la Seine (à l’Est). Cette ligne de défense s’appuie sur quelques fortifications bétonnées (principalement dans sa partie Ouest) et des installations de campagne. Pour défendre Paris, le General Von Choltitz, dispose d’environ 20.000 hommes dont la majeure partie est constituée par la 325.Sicherungs-Division appuyée par une trentaine de batteries antiaériennes (dont 20 équipées de canons de 88mm). A ces effectifs viennent s’ajouter des unités de toutes les branches de la Wehrmacht et de rescapés de la Normandie. Toutes ces troupes ne sont pas d’une grande qualité mais représentent néanmoins une menace sérieuse.
Le 24 à partir de 7h00, le GTV s’élance sous la pluie sur un axe Arpajon – Sceaux – Paris. Les compagnies du Régiment sont réparties dans les sous-groupements Putz, Warabiot et Cantarel. Les trois sous-groupements vont progresser sur 2 axes : à l’Est le sous-groupement Warabiot et à l’Ouest le sous-groupement Putz derrière lequel le sous-groupement Cantarel est en soutien. La première partie du parcours se passe sans incident et les colonnes rejoignent Arpajon sans encombre.
Vers 10h00, à environ 1,2km de la sortie nord de Longjumeau, des canons de 88mm installés de part de d’autre de la RN20 détruisent les chars Marengo et Lodi de la 2/4. Le chasseur Mohamed Dahou est tué, l’aspirant Temporel (chef de char du Lodi), le sergent Vuilleminey (chef de char du Marengo), les chasseurs Maicho, Bomatim et Levtchenko sont gravement blessés. Les trois canons seront détruits par le Eylau de la 3/2 venu en soutien. Dans la ville de Longjumeau, une partie de la 2e Compagnie est stoppée. Vers 10h30, un violent tir de mortier tombe sur la section de
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commandement. L’Austerlitz reçoit un obus qui lui cause de légers dégâts mais le caporal-chef Jean le Saout (pilote) et le 1cl Bernard Guinlat (aide-pilote) sont tués. Les chasseurs Ali Moussa et Habib Bahlouli de la CHR sont tués lors du bombardement.
Vers 11h30, à la limite entre Savigny-sur-Orge et Morangis, le Jemmapes de la 1/4, rattachée au sous-groupement Warabiot, est détruit. Le caporal-chef Descamps (chef de char) est tué, les autres membres de l’équipage (chasseurs Tarraga, Grauss et Gamet) sont blessés. Un autre M3A3 est endommagé. Vers 15h00, soutenus par les tirs des M4A3 (105) Kissoué, La Moskowa et La Marne, une compagnie du RMT soutenue par la 1/3/501 entre dans Wissous sans pertes puis rejoint l’entrée Est de Fresnes. Jean Levaillant, conducteur du lieutenant Hébert, officier des transmissions, est tué au volant de sa jeep sur la route de Rungis à Fresnes.
Dans Antony, la colonne Putz est de nouveau bloquée par un barrage sur l’axe défendu par un canon de 88mm en position au carrefour de la Croix-de-Berny. Le Bautzen de la 2/2 est atteint par un de ses obus, qui ricoche ne provoquant que de légers dégâts au char. Par une manoeuvre de contournement, la 2e Compagnie parviendra finalement à faire taire le canon de la Croix-de-Berny et, vers 19h00, la progression pourra enfin reprendre. A moins d’un kilomètre à l’Est, le sous-groupement Warabiot se lance à l’attaque de la prison de Fresnes, dont l’entrée est elle aussi défendue par un canon de 88mm protégé par des détenus allemands réquisitionnés. La 3/3 de l’aspirant Christen, progresse vers l’entrée avec le Grand-Couronne, le Hartmannswillerkopf et le Notre-Dame de Lorette. Ses deux autres chars (Dixmude et Yser) sont restés en couverture à l’Est. Peu avant 19h00, à une centaine de mètres de l’entrée de la prison, le Grand-Couronne reçoit 5 coups sur le glacis avant et sur le flanc gauche sans causer de victimes. Sur un autre axe La Marne, soutenu par le Uskub, progresse vers l’entrée sud de la prison quand il est atteint à courte distance par un obus de 88mm. Le caporal Geoffroy de La Roche (tireur) et le chasseur Georges Landrieux (aide-pilote) sont tués, le sous-lieutenant Jacques Herry (chef de char), le caporal Pierre Sarre (pilote) et le chasseur Christian Dorff (radio-chargeur) sont gravement blessés. En retrait sur l’axe Est, le Notre-Dame de Lorette reçoit 2 coups qui causent de légers dégâts puis il enfonce le mur de la prison et vient percuter le canon de 88mm avant d’enfoncer un autre mur et de finir sa route dans la Bièvre. Le chasseur Amar Fassi de la CHR est également tué lors des combats de Fresnes.
La succession de barrages à reconnaître et à ouvrir, de résistances à réduire, a entraîné un retard important sur la marche du GTV et provoque des embouteillages. Le général Leclerc venu à pied d’Antony s’impatiente. Vers 18h30, le capitaine Dronne qui a reçu l’ordre de se rabattre sur l’axe arrive au carrefour où se trouve le général. Il y reçoit l’ordre de foncer sur Paris. Les chars Montmirail, Romilly et Champaubert de la 1/2 (lieutenant Michard) sont désignés pour faire partie du détachement. A 20h00, celui-ci se met en route tandis les sous-groupements Putz et Warabiot font leur liaison à la prison de Fresnes.
Sur la RN20, la progression reprend en direction de Bourg-la-Reine, le Elchingen II de la 3/2 est en tête de colonne. A 400m de l’entrée sud de Bourg-la-Reine, un obus de 88mm atteint le char qui est immobilisé, le chasseur Jean-Luc Geronimi (aide-pilote) est tué à son poste. Le Eylau qui le suit parvient à museler le canon allemand. Il est 20h30. Peu après, le repli sur la Croix-de-Berny est ordonné. Le GTV s’y regroupe et s’installe pour la nuit en se préparant pour la journée du lendemain.
Le détachement Dronne, passant par de petites rues à travers l’Hay-les-Roses, Cachan, Arcueil atteint les portes de Paris. A 21h22, la colonne arrive enfin l’Hôtel de Ville où les véhicules prennent position autour du bâtiment pour la nuit.
Le lendemain, la Division entre dans Paris (à suivre)…
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyLun 10 Nov 2014 - 8:56

70e anniversaire de la libération, Paris (suite)
Le 25 août vers 9h00, alors que le gros de la 2e DB entre dans Paris, le détachement DRONNE stationné autour de l’hôtel de ville est chargé de s’emparer du central téléphonique situé rue des Archives et de pousser vers la caserne Prinz Eugen, Place de la République.
Deux colonnes sont constituées : la première, sous les sous- ordres du lieutenant ELIAS du RMT, comprend le Romilly. Elle a pour objectif la Place de la République en passant par la rue du Temple. La seconde, commandée par le lieutenant MICHARD doit progresser par la rue des Archives avec le Champaubert et le Montmirail soutenus par les fantassins du RMT.
Peu avant de déboucher de la rue du Temple sur la place de la République, la colonne du sous-lieutenant ELIAS marque un arrêt. L’adjudant Henri CARON, chef de char du Romilly, débarqué de son engin pour une reconnaissance est atteint par des tirs ennemis. Evacué, il succombera à ses blessures dans la journée.
Vers 11h, le central étant nettoyé, les deux colonnes rejoignent l’hôtel de ville à l’exception d’un bouchon du RMT qui reste en position face à la caserne Prinz Eugen.
Pendant ce temps, la division a progressé sur ses axes. Le GTV a pour mission principale la prise de l’hôtel Maurice, PC du général Von CHOLTITZ, commandant du Groß Paris et la sécurisation
du centre de la capitale et comme mission secondaire la sécurisation du secteur Panthéon – Boulevard St-Germain – Boulevard St-Michel.
La mission principale est confiée au sous-groupement (S/GT) WARABIOT qui est articulé en 3 colonnes. Au centre, aux ordres du capitaine BRANET, les 1e et 2e sections de la 3e compagnie (BENARD et DAVREUX), la section NANTERRE de la 4e compagnie et des éléments de la compagnie d’état-major progressent le long de la rue de Rivoli soutenus par les sections du Lieutenant FRANJOUX (III/RMT) et du lieutenant KARCHER (I/RMT).
Sur la droite, le capitaine SANMARCELLI (RMT) a sous son commandement 3 chars de la 3e (CHRISTEN) de la 3e compagnie et les sections HEBERT et BACHY du III/RMT. Par le faubourg Saint-Honoré sa mission est de soutenir le détachement principal pour la prise de l’hôtel Meurice puis de pousser jusqu’à l’Opéra.
Sur la gauche, longeant la Seine sous les ordres du lieutenant BRICARD (EM/501), 2 chars de la section COLMENT, renforcée par le Uskub et le Francheville et soutenue par les sections LUCCHESI du I/RMT a pour mission de nettoyer le jardin des Tuileries.
La 1e compagnie, commandée par le capitaine BUIS, est en soutien du sous-groupement

Vers 13h00, après le rejet de l’ultimatum du colonel BILLOTTE par le général Von CHOLTITZ, le S/GT WARABIOT rejoint ses bases de départ. A 13h35, à hauteur de la Place Royale, un tir violent fauche plusieurs fantassins. Peu à peu la colonne BRANET progressant à l’abri des colonnades atteint l’hôtel Meurice. Aux abords de l’objectif, le Mort-Homme reçoit une grenade dans la tourelle. Trois de ses membres d’équipage sont brûlés mais le char endommagé pourra reprendre le combat quelques semaines plus tard après le remplacement de sa tourelle.
Vers 15h00, débouchant sur la Place de la Concorde, le Douaumont voit un Panther en position face aux Champs-Elysées. Après deux tentatives de destruction, le sergent BIZIEN ordonne à son pilote de foncer le char allemand que son équipage a le temps d’évacuer. Peu après, Marcel BIZIEN qui manoeuvre pour dégager son char est abattu par un tireur posté sur un toit. Dans le Villers-Cotterets, en soutien du Douaumont, le caporal-chef Pierre LAIGLE est également abattu par un tireur isolé.

Dans le jardin des Tuileries, 4 autres Panther et un R35 qui interdisent les débouchés par les quais de la rive gauche, sont détruits par les chars du détachement BRICARD.
Le S/GT PUTZ, progressant par la rue Saint-Jacques est chargé de la mission secondaire et de réduire les résistances sur les boulevards St-Germain et St-Michel. Il dispose pour cela des sections de l’aspirant LACOSTE et du lieutenant de LA BOURDONNAYE de la 2e compagnie, des 2e et 3e sections de la 4e compagnie (sous-lieutenant RODEL et LESPAGNOL) et de la 10e compagnie du RMT (capitaine SARAZAC). La 2e compagnie atteint la Place St-Michel et les quais de Seine vers 10h00.
En fin de matinée, le S/GT reçoit la mission d’investir le Luxembourg et le Sénat où l’escadron de protection divisionnaire est engagé dans de rudes combats durant lesquels le Boncourt affronte les troupes retranchées dans l’Ecole de Mines. Lors de l’attaque d’un blockhaus protégeant le Sénat, le chasseur Jean REVERS du peloton de LA FOUCHARDIERE est tué.

Venant du Nord et de l’Est, la 2e compagnie se lance à l’attaque de l’entrée principale du Sénat et de ses abords tandis que des éléments du RBFM et du 12eCuir interviennent à l’Ouest et au Sud du jardin du Luxembourg. Alors qu’ils effectuent une reconnaissance à pied, l’adjudant André CORLER (adjudant de compagnie) et le chasseur André LOZET (aide-pilote du Essling) sont tués devant l’Ecole des Mines.
En fin d’après-midi, le colonel CREPIN accompagné d’un officier allemand apporte l’ordre de reddition à la garnison du Sénat qui finit par rendre les armes vers 19h. Les dernières poches de résistances ayant été réduites, le calme revient peu à peu sur la capitale. Les compagnies restent sur les positions atteintes dans la journée où elles s’installent pour la nuit.
Le lendemain, le général de GAULLE descend à pied les Champs-Elysées après s’être recueilli sur la tombe du Soldat Inconnu. Les 1e, 2e et 3e compagnies sont alignées le long du jardin des Tuileries sur la Place de la Concorde, face aux Champs-Elysées. A l’issue de cette inoubliable journée, le Régiment rejoint le Pré Catelan dans le Bois de Boulogne où il établit ses quartiers jusqu’au début du mois de septembre. Entre le 27 et le 29 août, des éléments des deux autres groupements (GTL et GTD) livrent de violents combats dans les secteurs du Bourget et d’Enghien. Le GTV fournira quelques éléments pour patrouiller au sud de la Seine. Le 28 août, lors de l’une de ces missions, le chasseur Roland VIDAL (SHR/2e Cie) sera victime d’un accident au volant de son GMC
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyLun 10 Nov 2014 - 8:59

70e anniversaire de la libération, la route des Vosges

Le 8 septembre, le Régiment, désormais commandé par le chef de bataillon CANTAREL, reprend sa progression vers l’Est à l’exception de la 2e compagnie, désignée pour les rendre les honneurs au général EISENHOWER et qui prendra la route quelques heures plus tard.
Les compagnies sont réparties au sein de trois sous-groupements subordonnés au GTV : le S/GT CANTAREL avec la 1e compagnie et des éléments de la 4e et de la CHR ; le S/GT PUTZ avec la 2e compagnie et des éléments de la 4e et de la CHR, le S/GT de LA HORIE avec la 3e compagnie et des éléments de la 4e et de la CHR.
Le 12 septembre, le S/GT CANTAREL attaque Andelot avec le soutien du S/GT de LA HORIE. Au cours de l’engagement, l’adjudant-chef Roger DESCHAMPS et le chasseur Marc LOGEZ de la section GALLEY ainsi que le sergent Henri PERTUISET, chef de char du Montfaucon sont tués mais l’ennemi laisse sur le terrain près de 300 tués.
Après la libération de la Haute-Marne, plusieurs volontaires des maquis rejoindront le Régiment parmi lesquels Pierre FLORENTIN, Jacques MICHELOT et Fernand RODARY

Le lendemain, alors que les 1e et 2e compagnies sont détachées en renforcement du GTL face à la 112.PanzerBrigade à Dompaire, la 3e compagnie s’empare des villages de Remoncourt, Hymont et Mattaincourt au prix de 2 tués : caporal Gabriel EMMANUELI et chasseur Eddy HALL.
Le 14, le GTV fait mouvement vers Contrexéville et Vittel en livrant des combats qui lui causent plusieurs tués : chasseurs Roger NEPOMIATCHY et Mohamed BOUBAKA (CHR). Le sergent Rodolphe JAEGER (1e Cie) ancien de Norvège est tué accidentellement.
Le 15 septembre, le S/GT de LA HORIE est chargé d’établir une tête de pont sur la Moselle et de prendre Châtel et Nomexy. La Moselle est franchie à gué à Châtel où se regroupent la 3e compagnie, la 9e compagnie du RMT et le 3e escadron du RMSM. Ils seront rejoints dans la nuit par la 10e compagnie du RMT et une section du Génie. Le PC du S/GT est établi à Nomexy avec les chars de la section de commandement de la 3e compagnie, la section de chars 105mm du Régiment et des éléments de la 4e compagnie et de la CHR.

Le 17, la 111.PanzerBrigade passe à l’attaque dans le secteur de Châtel en début de soirée. Les combats durent jusque tard dans la nuit. La 3e compagnie perd le Douaumont à Châtel et l’Argonne à Nomexy. Le Régiment compte 9 nouveaux tués : l’aspirant VAN PARYS (CEM), le sergent Anselme GIANGRANDI, le caporal Henri VILETTE, les chasseurs Emile BUCCO, Georges DOUILLON, Robert WASSON, Jean PRESLES et Jean JOUYS (3e Cie).
A l’aube du 18, le GTV évacue Châtel. La nuit suivante, un détachement aux ordres du capitaine BUIS est chargé de reprendre la ville. Au cours de l’engagement, l’Ankenes saute sur une mine. Les chasseurs Fernand TRAUTMANN (CEM), Bénoni LOGIE et Maurice GROBMANN de la 4e compagnie sont tués. Après avoir repris Châtel, le S/GT comprenant la 1e compagnie flanc-gardé par la 4e compagnie atteint Roville-aux-Chênes où l’adjudant René MARTIN (chef de char du Médénine) est tué.
Le 1er octobre, le S/GT PUTZ livre un combat très dur à Anglemont qui est pris à la mi-journée puis reperdu dans la nuit. La 2e compagnie reprend le village aux prix de 5 tués : caporal Roger NORCY, chasseurs Jean GORDOT, Léo JOUHET, Georges RENOU et Roger THOMAS. Le Champaubert est détruit. Le même jour, la 1e compagnie se bat à Doncières. Le Massaoua II y est détruit et 4 hommes sont tués (Sergent-chef Jean MAHEO, caporal-chef Claude FARENBERG, chasseurs Robert GRAOUILLET et Gilbert MAKZOUME).
Le 8 octobre, le caporal-chef Léon VANDEVORDE est tué lors d’un bombardement sur le village

A la mi-octobre, la Division reste sur ses positions face aux Vosges. Ce délai est mis à profit par le Génie pour ouvrir des routes dans la forêt de Mondon en vue des opérations à venir.
Le 31 octobre, la Division passe à l’attaque sur Baccarat. Le GTV est chargé de réduire les résistances au nord de la ville. Les objectifs sont répartis entre les sous-groupements : de LA HORIE, Buriville et Pettonville avec la 3e compagnie, la 2e section de la 4e compagnie et des éléments de la CHR ; un détachement commandé par le capitaine DEHOLLAIN comprenant la section DAVREUX est chargé de s’emparer de Vaxainville et Vacqueville ; le S/GT CANTAREL comprenant la 1e compagnie, les 1e et 3e sections de la 4e compagnie et la section MICHAUT de la CEM a pour objectif Brouville et Merviller. Le S/GT PUTZ avec la 2e compagnie est en réserve du GTV.
Le groupe franc de la 3e compagnie, commandé par le sous-lieutenant de LA FOUCHARDIERE s’empare de Buriville tandis qu’à la suite d’une erreur d’orientation, la 3e compagnie attaque Hablainville où tombent le caporal-chef Ernest PESCHEK et le chasseur Roland PALFRAY. A la tombée du jour, le détachement DEHOLLAIN se présente devant Vacqueville où 3 de ses 5 chars sont touchés (Uskub, La Malmaison, Les Eparges) sans perte humaine. Le village sera pris le lendemain.


Au S/GT CANTAREL, les objectifs sont également atteints au prix de la destruction du Marignan de la 4e compagnie et de la mort du Lieutenant de GAVARDIE, des chasseurs Pierre RINGENBACH et Henri LEHMAN (CEM). A Merviller, le Harstadt (1e compagnie) est détruit, le caporal-chef Francis JUGE et les chasseurs Edmond BARATCHAR (1e Cie) et Maurice LAMBERT (CEM) sont tués.
Le 1er novembre, le S/GT PUTZ est chargé d’exploiter les succès de la veille. Il doit prendre Mignéville et établir une tête de pont sur la Blette. Le village est pris avec la complicité du brouillard mais en traversant Hablainville, Le Moskowa est perdu et le sergent-chef Robert BOCCARDO et le caporal Louis FLEURET sont tués.
Après la prise de Baccarat, le général LECLERC convoque les chefs de corps pour leur exposer sa vision de la manoeuvre vers Strasbourg. Pour y arriver, il compte sur la prise de Badonviller et de Cirey-sur-Vézouze.
Le 17 novembre, de LA HORIE lance un détachement commandé par le capitaine DEHOLLAIN comprenant la section DAVREUX de la 3e compagnie, le groupe franc de celle-ci et la 2e section de la 4e compagnie. La route est ouverte par le Uskub qui après avoir forcé un barrage de troncs d’arbres et détruit 3 canons parcourt à vive allure les 6km de route. Derrière, après que le génie et l’infanterie aient déblayé la route, la section DAVREUX rejoint les sorties nord de Badonviller où le Mort-Homme est détruit. La section BERRUE (4e Cie) est chargée du nettoyage du centre de la ville où le Marengo est détruit et le caporal-chef Daniel JACQUEMIN et les chasseurs Claude DAVID et Max KAYEM sont tués. Le reste de la 3e compagnie est envoyé vers l’avant pour renforcer le dispositif sur Badonviller et poursuivre vers Bréménil. Les combats y seront d’une extrême violence face à deux bataillons allemands et la 3e compagnie sera contrainte de se replier en fin de journée.
Le 18, Bréménil est finalement occupé au prix de 22 tués parmi lesquels le lieutenant-colonel de LA HORIE. Dans la matinée, le S/GT PUTZ avec la 2e compagnie dépasse Bréménil pour rejoindre Cirey-sur-Vézouze via Petitmont. Le terrain est peu propice au déploiement des chars qui doivent progresser sur une unique route. 2km avant Petitmont, l’Iéna est détruit puis le Montmirail est immobilisé. Le caporal-chef Lucien ASPLANATO, le caporal Claude PHILIPPE et le chasseur Daniel RENOU sont tués.
Le lendemain, deux détachements comprenant respectivement la 3e section et la 2e section de la 2e compagnie s’emparent sans pertes de Bertrambois et Lafrimbolle où ils s’installent. La Vor Vogesenstellung est percée, la route de Strasbourg est ouverte…
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyLun 9 Mar 2015 - 10:51

70e anniversaire de la libération, Strasbourg
Après un court arrêt à Cirey-sur-Vezouze, le régiment va suivre la route ouverte par le S/GT Massu du GTL en passant par le col du Dabo.
Le 21 novembre, la plaine alsacienne est atteinte. A Singrist, la 2e compagnie intercepte de nombreux véhicules allemands.
Dans la nuit du 22 au 23, les S/GT du GTV (CANTAREL, PUTZ et DEBRAY) reçoivent les ordres d’attaque sur Strasbourg : une dizaine de localités à prendre par le nombre maximum d’itinéraires, des forts et un terrain d’aviation à occuper, pénétrer dans Strasbourg, atteindre et franchir le Rhin afin, si possible d’établir une tête de pont en Allemagne.
A partir de 7h00 le 23, le GTL et le GTV s’élancent sous une pluie battante vers la capitale alsacienne sur cinq itinéraires. Le GTD est chargé de la protection de la division sur le Nord et l’Est, le GTR reçoit la même mission face au Sud. Le GTV est articulé en trois sous-groupements :
Le S/GT CANTAREL comprenant la 1e compagnie, commandée par intérim par le Lt GALLEY et appuyée par les chars de la CEM progresse sur l’axe gauche. Après le passage des chars de tête dans Hurtigheim une fusillade éclate. Le capitaine Jean CURIERES de CASTELNAU (qui vient de prendre le commandement de la 4e compagnie) tombe, atteint d’une balle. Plus loin, le S/GT rencontre une faible résistance depuis le Fort Pétain qu’il nettoie rapidement avant de subir des les tirs d’artillerie provenant du Fort Kléber. Le chasseur Freddy BOUTEILLE (CEM) est tué. Peu après la mi-journée, le S/GT entame le nettoyage des quartiers sud-ouest de Strasbourg à la suite du S/GT PUTZ. Dans celui de Koenigshoffen, le lieutenant TOUNY (2e section de la 1e Cie) est grièvement blessé sur l’El Alamein. Il est remplacé par l’aspirant Jean SARCELET. Dans la soirée, le Sgt Alphonse HAMELIN (1e Cie) part en reconnaissance. Son corps sera retrouvé le lendemain matin.
Pour sa part, le S/GT PUTZ auquel est rattachée la 2e compagnie, progresse par Singrist, Zehnacker, Rangen Wintzenheim, Kuttolsheim, Hurtigheim, Ittenheim, Achenheim, Oberschaeffolsheim en réduisant quelques résistances. En fin de matinée, sa progression est stoppée devant le Fort Kléber où le Sch Georges COMMEIHES (2e Cie) est tué, l’aspirant KRIEGER, qui a remplacé le sous-lieutenant de LA FOUCHARDIERE à l’escadron de protection divisionnaire est blessé. Vers 11h, le S/GT avec des éléments du 13e Génie franchit de force le fossé sous les feux du Fort Kléber et tout le S/GT peut alors reprendre la progression vers Koenigshoffen, détruire au passage une batterie d’artillerie à Eckbolsheim et atteint Neudhorf vers 13h30.
Le S/GT DEBRAY qui comprend la 3e compagnie et une section de la 4e, suit le S/GT PUTZ jusqu’à Ittenheim, puis oblique vers le sud. Il traverse Holtzheim et franchit la Bruche. Vers 10h, l’avant-garde du S/GT, constituée d’un peloton du RBFM de la 3e section de la 4e compagnie, est bloqué à l’entrée de Lingolsheim par des tirs provenant du Fort Joffre qui atteignent le sous-lieutenant Gustave LESPAGNOL qui est tué. Tandis que la compagnie du RMT entreprend le nettoyage de la résistance, l’aspirant Marcel CHRISTEN, originaire d’Illkirch-Graffenstaden, prend la tête du sous-groupement en voltigeur sur la plage arrière du Dixmude, son propre char le Hartmannswillerkopf étant tombé en panne radio. Peu avant d’entrer dans Illkirch, le caporal-chef Jacques PELLERAT de BORDE et les chasseurs Jean-Pierre ERNUT et Eric DESGRANDES sont tués alors que la colonne est prise à partie depuis le Fort Lefebvre. Après avoir traversé rapidement Illkirch, le S/GT emmené par l’aspirant CHRISTEN atteint Neuhof. Alors que la colonne dépasse le Baggersee, elle est prise sous le feu d’une unité d’artillerie située à hauteur du polygone d’aviation (actuel aérodrome de Strasbourg-Neuhof). Le sergent Jacques MARTIN, chef de char du Villers-Cotterets est tué lors du franchissement du pont Schuhansen. La batterie, forte d’une quinzaine de pièces sera détruite par les chars et les TD. En fin de journée, le S/GT regroupé au-delà du polygone a prit lien avec les autres S/GT et s’installe en défensive.
En milieu d’après-midi, la section de protection du GTV, armée par le Régiment, suit les S/GT avec le colonel de GUILLEBON. A hauteur de la caserne des gardes mobiles située rue Humann elle est rapidement pris sous le feu de mortiers. Le Champs-Elysées, en feu est perdu, Henri ETCHEGARAY et Joseph GARÏCOIX sont tués, le Champs de Mars, endommagé est laissé sur place. Ange BALZANO, conducteur de jeep à l’état-major du GTV est également tué. L’adjudant Jean-Marie LEGRAND, plus connu sous le pseudonyme de Jean NOHAIN, est gravement blessé au visage, Jean HUSTAIX, RENAUD, GERMAIN, DIAUDIC, ainsi que le lieutenant de vaisseau VIVIER et l’adjudant COMTE de l’état-major du GTV sont mis hors de combat. Le RBFM, qui est en appui aura également un Half-Track endommagé et plusieurs blessés.
En fin de journée, tandis que quelques poches de résistance demeurent actives le drapeau français est hissé à la flèche de la cathédrale.
Le 24 novembre, le général Leclerc, peut enfin diffuser son ordre du jour n°73 resté célèbre. Les jours suivants sont utilisés pour consolider les positions, nettoyer les dernières poches de résistance et préparer la reprise de la progression vers le sud.
Le 26 novembre, une reconnaissance sur Erstein, commandée par le capitaine ZERBINI (CEM) rencontre une forte résistance. La CEM aura deux tués : les chasseurs Robert MARX et Victor CHAVON, tandis que le lieutenant GUERY (105/CEM), blessé est évacué. Il est remplacé par le lieutenant CORNET. Le 28, une attaque appuyée par plusieurs chars est lancée. Le capitaine ZERBINI est blessé et remplacé par le lieutenant Jacques HEBERT, officier transmissions du régiment.
Le 27, la division est relevée dans Strasbourg par la 3e Division d’infanterie américaine.
Le 1er décembre, la 1e compagnie progresse vers Herbsheim. En tête la section du lieutenant GALLEY, est prise à partie. Le Libye est touché à deux reprises et s’enflamme. L’équipage a cependant le temps d’évacuer à l’exception de l’animal fétiche, un lapin blanc. L’aide pilote, blessé lors de l’évacuation est évacué. Une tentative de débordement par la 2e section soutenue par une section du RMT et une escouade du Génie échoue.
Le lendemain, avant l’aube, la compagnie reprend son attaque. La 1e section est toujours en tête et le lieutenant GALLEY conduit la colonne à bord du Narvik. Aux abords du village, un obus manque de peu son char. Trois obus détruisent le canon ennemi. Un peu plus loin, le capitaine BUIS et le lieutenant GALLEY sont légèrement blessés par des tireurs isolés. La compagnie soutenue par les fantassins du RMT entre enfin dans le village sous un tir de mortiers. A la sortie de Herbsheim vers Rossfeld, des fantassins ennemis sont répérés. Le Kila les prend sous le tir de ses mitrailleuses, mais son chef de char, le sergent-chef Alfred de SCHAMPHELAERE, ancien de Norvège est tué d’une balle à la gorge. Lors de l’attaque, la 1e section de la 4e compagnie est également engagée. Le lieutenant NANTERRE qui la commande est blessé et doit être évacué.

Le 6 décembre, l’escadron de protection divisionnaire est dissous et la section de M-3 est rendue à la 4e compagnie. Ce même jour, la section qui est en position à Ebersheim (face à Ebersmunster) perd le chasseur Joseph GUERRET qui s’affairait autour de son char sur la place du village.
Le 14 décembre, à Riedhof, le lieutenant MICHAUT (CEM) est grièvement blessé et évacué. Le même jour, le 1/1er RCP soutenu par la 3e compagnie s’empare de Witternheim au prix de lourdes pertes. Le lendemain matin, le Mort-Homme II est détruit dès le départ de sa progression. Le caporal-chef Henri JOLIVET et les chasseurs Yves-Marie GUITTON et Henri VACHEL (1/3eCie) sont tués. Les jours suivants, la situation se stabilise dans cette zone, le S/GT DEBRAY reste sur les positions conquises malgré les tirs quotidiens de l’artillerie allemande.
Le 16 décembre, à Daubensand, l’adjudant-chef Jean PICUT et le caporal Jean DUHAMEL de la 4e compagnie, anciennement détachés à l’escadron de protection du général, sont tués.
Le 18, l’aspirant Michel COLMENT et le caporal-chef Jean BARRE de la 1e compagnie sont tués aux lisières Est de Witternheim, de nombreux hommes sont blessés. Le soir, l’Ankenès en position près de l’église reçoit un obus de mortier qui pénètre dans la tourelle par le volet resté ouvert. Le char, heureusement vide s’enflamme rapidement.
Le 21 décembre, 20 chars des 1e et 2e compagnies effectuent des tirs prolongés sur les positions tenues par l’ennemi. Le même jour, le capitaine BRANET épuisé par la campagne, 2 fois blessé non évacué, est affecté à l’état-major du général. Il est remplacé à la tête de la 3e compagnie par le capitaine de BOISSIEU et la 3e compagnie est relevée à Witternheim-Neunkirch.
A la fin de l’année, les Allemands lancent une contre-offensive dans les Ardennes. La 2e DB est appelée en soutien. Le GTV va demeurer en réserve en Lorraine jusqu’à la fin du mois de janvier 1945 tandis que se prépare la bataille pour la poche de Colmar
70e anniversaire de la libération, poche de Colmar et Grussenheim
A la fin du mois de janvier, le GTV repasse les Vosges en soutien de la 1e DFL pour participer à la réduction de la poche de Colmar dans des conditions climatiques épouvantables. La 2e DB va être engagée dans cette bataille lors de quatre phases : le GTV pour aider à la prise d’Illhaeusern (carrefours 177), celle de Grussenheim et celle de Marckolsheim. Le GTL exploitera la percée sur Neuf-Brisach. Les GTD et GTR restent en réserve.
Le S/GT H (ex S/GT de LA HORIE) est commandé depuis le 1er janvier par le commandant SARRAZAC du RMT en remplacement du commandant DEBRAY. Ce S/GT comprend : la 3/501e RCC (Cne de BOISSIEU), la 2/4/501e RCC (Asp PICARD), la section 105/CEM/501 (lieutenant CORNET ainsi que la 9/III/RMT (capitaine DRONNE), le 1/2/RBFM (enseigne de vaisseau HINDEN), la 3/3/13 BG (aspirant MELENOTTE), la 33/XI-64e RADB (capitaine OZANNE) et une section sanitaire de la 1/13 BM. Son objectif immédiat est la prise du carrefour 177 Sud, puis du carrefour 177 Nord et enfin de Marckolsheim. Pour cela trois détachements mixtes sont constitués sous commandement des capitaines de BOISSIEU, DRONNE et DEHOLLAIN. Ils vont bénéficier de l’appui d’une unité de la Légion Etrangère, le RCT 1, commandée par le commandant SIMON (futur chancelier de l’Ordre de la LIbération). Le détachement DEHOLLAIN composé de la section PICARD, d’une section du RMT et de la section de chars 105 de la CEM est en flanc-garde tandis que le détachement DRONNE progresse en 2e échelon.
Le 26Le 26 janvier, à 7h du matin les véhicules badigeonnés de blanc du détachement de BOISSIEU s’élancent vers le carrefour 177. Ostheim en feu est traversé rapidement. Le« Villers-Cotterets » glisse sur la route et est poussé dans un fossé. La progression se poursuit avec les 6 chars restant à la 3e compagnie (3 de la 1e section commandée par l’adjudant HUOT, et 3 de la 2e section commandée par le sous-lieutenant de LA FOUCHARDIERE qui a remplacé le lieutenant DAVREUX). Ils sont suivis par les sections MORENO et PORTERES de la 9e compagnie du RMT, la section de chars 105 de la CEM, la section du Génie et les ambulances « Sur-le-Champs » et « Tante Mirabelle ». Vers 10h, la tête de colonne atteint le moulin de Jebsheim. Le chasseur Henri EVAIN PAVEE de VANDEUVRE, conducteur du capitaine ZERBINI est tué par des tirs ennemis.
Au cours du débouché sur le carrefour 177, le Uskub du sergent DUBOUCH détruit 2 engins automoteurs allemands (Hornisse), le Chemin des Dames en détruit un également avant d’être touché par un autre engin. Le chasseur Armand MAGER, radio chargeur, est mortellement blessé et ne peut être évacué du char en feu. Le sous-lieutenant de LA FOUCHARDIERE grièvement blessé est évacué. (Après guerre les cendres du sergent PETIT, ancien conducteur du général Leclerc, et du caporal-chef Marcel DEGORRE seront placées dans le char érigé en monument à proximité de Grussenheim).
Le long de la Blind, le détachement DE HOLLAIN est pris à partie par deux autres engins embusqués. Le Mondovi, le Marengo II et le Favorite de la section PICARD sont détruits en moins de 10 minutes. L’aspirant Jacques PICARD, le sergent Michel ROEDERER, le caporal Simon HERSCOVICI et les chasseurs Pierre DELPORTO, Henri DEROCHE, Maurice KARSANTY, Hugues DIEUDONNE de LA BARRIERE, Jean MAILHO et Jean-Paul MESTRAUD sont tués. Le sergent-chef MONNEROT-DUMAINE, blessé, prend le commandement du reste de la section. Un TD du RBFM et 3 HT du RMT sont également détruits.
Le S/GT SARRAZAC garde ces positions et parvient à s’emparer de l’extrémité du bois d’Elsenheim mais le froid intense lui cause de lourdes pertes (45 hommes de la 9eCie du RMT doivent être évacués pour pieds gelés). Le 30 janvier, il s’empare malgré tout de Wustmatten jusqu’à la Blind et prend le moulin d’Elsenheim. Au cours de l’action, le capitaine COURT, CEM du S/GT est tué.
Le 27 janvier, à 3h30, le lieutenant-colonel PUTZ reçoit l’ordre de porter son S/GT de Sélestat à Guémar, PC du GTV. Ce S/GT comprend : la 2/501e RCC (capitaine de Witasse) réduite à 9 chars, la 11/III/RMT (lieutenant BACHY), la 12/III/RMT (capitaine de CASTELLANE), la CA3/III/RMT (capitaine DUAULT), le 2/2/RBFM (aspirant MAYMIL), la 2/3/13e BG (sous-lieutenant CANCEL), une antenne médicale. Le S/GT a pour mission de franchir la Blind et s’emparer de Grussenheim. Il est renforcé du 1er bataillon de la 13e DBLE commandée par le commandant de SAIRIGNE dont les compagnies sont fortement réduites après les combats précédents.
Vers 17h, une tête de pont est établie sur la Blind par la section de l’aspirant RICHARDEAU (2e Cie) forte de 3 chars, renforcée par un TD et la 12e compagnie du RMT. En retrait, des éléments de la section hors rang assistent aux mouvements de la 2e compagnie. L’explosion d’un obus blesse grièvement le caporal-chef Louis MAHE (SHR/2eCie) qui décédera de ses blessures le mois suivant. Vers 19h, une section de la compagnie de pontage entame la construction d’un pont. A 22h30, les sapeurs sont pris sous un feu d’artillerie qui les obligent a abandonner leur chantier au prix de lourdes pertes. Le char Ulm (2eCie) est endommagé et immobilisé. Les chasseurs Adolphe MORI et René SCHNEIDER sont tués, mais les chasseurs Eugène SELESCOVITCH et Michel HUGUET continuent à servir les armes de tourelles jusqu’à l’épuisement des munitions. Sur l’Auerstaedt l’aspirant RICHARDEAU est blessé et évacué. Le caporal-chef Benjamin JOSSET le remplace et le sergent-chef JOURNET prend le commandement de la section réduite à 2 engins.
Toute la nuit, les équipes médicales s’activent pour récupérer et évacuer les blessés. Les Rochambelles, parmi lesquelles Rosette TRINQUET, Raymonde BRINDJONC (JEANMOUGIN), Yvonne NEGRE, Madeleine COLLOMB et Suzanne TORRES y prennent leur part.
Au matin du 28 janvier, le lieutenant-colonel PUTZ donne ses ordres pour l’attaque de Grussenheim. L’action principale sera conduite par le commandant DEBRAY dont les forces sont articulées en trois détachements :
Au Nord, sous commandement du commandant de SAIRIGNE (1e DFL)
- La 1e compagnie de Légion (capitaine FOURCADE)
- La 11/III/RMT (lieutenant BACHY)
- La 3/2/501e RCC (lieutenant de LA BOURDONNAYE) réduite à 3 chars
Au Sud, sous les ordres du Cne de WITASSE (2e Cie)
- La 2e compagnie de Légion (capitaine LANGLOIS)
- La 12/III/RMT (capitaine de CASTELLANE)
- La 2/2/501e RCC (sergent-chef JOURNET) réduite à 2 chars
Sous les ordres du capitaine DUAULT (RMT) – Mission de diversion
- La CA3/III/RMT
- La 1/2/501e RCC (lieutenant MICHARD) réduite à 2 chars
En attendant le débouché prévu pour 13h, la 3e section de chars est embossée près de la Blind. Dans la matinée, alors qu’il consulte une carte en compagnie du sergent-chef PARMENTIER et du sergent PHILIPPI du RMT, le lieutenant de LA BOUDONNAYE est mortellement blessé par un éclat d’obus. Il est remplacé à la tête de la section par le sergent-chef PARMENTIER. Deux membres d’équipage de l’Eylau traumatisés doivent être évacués. Ils sont remplacés par deux hommes prélevés sur l’équipage de l’Essling, en panne.
Peu avant le déclenchement de l’attaque, le commandant PUIG (EM/GTV), le capitaine PERRIQUET (1e DFL) et le lieutenant-colonel PUTZ sont tués par un obus. Ce dernier est remplacé par le commandant DEBRAY à la tête du S/GT. Vers 14h, le capitaine DUAULT annonce qu’il tient l’entrée sud de Grussenheim, parallèlement, le lieutenant MICHARD rend compte que ses 2 chars (Montmirail et Arcis-sur-Aube) sont entrés dans le village. Aussitôt, le capitaine de WITASSE obtient l’autorisation de le rejoindre en passant par Jebsheim. Mais les Allemands se ressaisissent et contre-attaquent. Un tireur embusqué atteint le lieutenant Louis MICHARD à la tête. Grièvement blessé, il décède peu après. Vers 15h, alors le capitaine de Witasse arrive en renfort à Jebsheim, il voit le détachement DUAULT, submergé et à court de munitions, en train de se replier.
Vers 16h, le détachement de Witasse reçoit alors l’ordre de prendre Grussenheim à tout prix. Il organise ses forces en deux colonnes : à gauche, la CA.3 (capitaine DUAULT) avec 2 chars et un TD du RBFM. A droite, la 11e compagnie du RMT (lieutenant BACHY), 2 chars de la 3e section de la 2/501e RCC. Arrivé à 400m des lisières du village, la colonne de droite est prise à partie. L’Elchingen est touché, le chasseur Robert VAUTIER, aide pilote, est tué.
Vers 17h, un peloton de TD du RBFM arrive en renfort avec 2 half-tracks conduits par des volontaires de la 1/501e RCC qui apportent des munitions. A la nuit tombée et après un combat intense, le village de Grussenheim est occupé et un dispositif défensif est établi pour prévenir toute contre-attaque ennemie. Le commandant DEBRAY arrive peu après et installe son PC au centre du village. Au même moment, le colonel de LAVILLEON de la 5e DB, rend compte qu’il tient Jebsheim.
Le 29 janvier, à 3h du matin, les équipages de la CHR effectuent dans le village un ravitaillement en munitions et en carburant. A 6h30, l’ennemi déclenche une puissante contre-attaque.
Le 30 janvier, le S/GT DEBRAY est relevé et envoyé au repos à Sélestat. Le capitaine de WITASSE malade depuis plusieurs jours est hospitalisé. Il est temporairement remplacé par l’aspirant de BAILLIENCOURT-COURCOL puis par le lieutenant GODDALIS. Le capitaine reprendra son commandement à la mi-avril pour la fin de la campagne.
Le 31 janvier, c’est le dégel, le détachement du capitaine PHELEP (4e Cie) du S/GT CANTAREL vient relever le S/GT SARRAZAC. Le capitaine DRONNE part avec son détachement vers Elsenheim et atteint à la tombée de la nuit Ohnenheim où il est rejoint par le détachement du capitaine de BOISSIEU. A minuit, la section CHRISTEN, soutenue par le Groupe franc de la 3e compagnie, deux sections d’infanterie et une section du Génie s’empare du pont qui franchit le canal du Rhône au Rhin et pénètre dans Marckolsheim.
Le 1er février, le détachement BUIS, tenu en réserve jusqu’à présent, obtient l’autorisation de pousser vers le sud afin d’y faire la jonction avec la 1e Armée Française. Celle-ci est effectuée entre Jebsheim et Artzenheim avec le 1er RFM (Régiment de Fusiliers Marins). En appui de cette unité, la 1e compagnie libère Artzenheim.
La Campagne de France s’achève, la route de l’Allemagne est ouverte…
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyLun 9 Mar 2015 - 14:53

Salut David
merci pour le partage, ca change du théâtre normand Wink
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyLun 9 Mar 2015 - 14:58

merci cedric
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyLun 9 Mar 2015 - 17:28

Bonjour,

Je suis en admiration devant le Général LECLERC et la 2eme DB ...Merci Roro ... Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg 261606

Respect et Honneur .. Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg 283533
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyVen 17 Juil 2015 - 11:34

le 501 RCC lors de  la prestation de l'étendard du Régiment dans le cadre du tableau célébrant l'Ordre de la Libération le 14 juillet 2015
501 - France Libre !
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyDim 2 Aoû 2015 - 14:36

70e anniversaire de la libération, l’Allemagne
Le Régiment sort très marqué des combats pour la Poche de Colmar. Relevé en même temps que le reste de la Division, il est envoyé à l’arrière et s’installe dans la région de Châteauroux pour se remettre en condition. Le matériel est remis en état ou remplacé.
Pendant cette période, le régiment doit encore enregistrer la mort des chasseurs Roger LABUSSIERE et Jean LEGUILLE (28/02 à Dieuze), Goulven SEGALEN (5/3/45 à Dieuze) tous de la 3e compagnie ainsi que du chasseur Jean GUILLING de la 4e.
Entre le 4 et le 10 avril, une partie de la division participe à la réduction de la Poche de Royan. Le Régiment ne sera pas de cette expédition. Le lieutenant HERRY (4e Cie), affecté comme second officier d’ordonnance auprès du général Leclerc y accompagne ce dernier et sera grièvement blessé le 15 avril.
A la tête du régiment, plusieurs changements interviennent : le lieutenant-colonel CANTAREL, cède le commandement de celui-ci au lieutenant-colonel DELEPIERRE. Le capitaine de BOISSIEU, appelé à Paris, est remplacé à la tête de la 3e compagnie par le capitaine COMPAGNON.
Le 23 avril 1945, l’ordre de départ est donné. Le lendemain, le Régiment fait mouvement vers l’Allemagne par voie routière et par voie ferrée, en tête de la Division. Le GTV auquel il est toujours subordonné, est affecté au XXIe Corps dont l’objectif est Salzbourg. Le Régiment franchit le Rhin à Beinheim.
Le 28 avril, le capitaine BUIS appelé à l’état-major divisionnaire est remplacé officiellement à la tête de la 1e Compagnie par le lieutenant GALLEY. C’est à la tête de celle-ci que ce dernier entre en Allemagne le même jour.
Le 29 avril, le Régiment passe le Danube à Dillingen et poursuit vers le sud. Le 2 mai, il atteint Bad Tolz. Le 3 mai, le général Leclerc fixe l’objectif final : Berchtesgaden. Le S/GT SARRAZAC avec la 3e compagnie en passant par l’Ouest ; les S/GT BARBOTEUX avec la 2e compagnie et DELEPIERRE avec la 1e compagnie et la 4e compagnie par l’Est. La progression se fait au prix de quelques accrochages au cours desquels le chasseur Jacques LEGOUY est tué et le chasseur José-Marie PERANI (tous les deux de la CEM) est blessé. Il décédera le 16 mai. Sur l’axe de la 1e compagnie, le chasseur Maurice LUCAS, est blessé au visage par un tir de mitrailleuse.
Le 4 mai, le S/GT bouscule une résistance installée au défilé d’Inzell devant Berchtesgaden. Le sous-lieutenant MULSANT (3e Cie) est blessé.
Le 5 mai, le Régiment atteint Berchtesgaden et pousse les chars Eylau, Essling et Iéna II jusqu’à l’Obersalzberg. Le 8 mai, les unités de la Division quittent la localité. Le PC du Régiment s’installe à Feldafing où arrive l’annonce de la capitulation de l’Allemagne.
Dans les jours suivants, plusieurs occasions seront données à des personnels du Régiment de se rendre au camp de Dachau proche de là. Le souvenir demeure encore marquant aujourd’hui.
Le 19 mai, le général de GAULLE passe en revue la 2eDB rassemblée sur le terrain d’aviation de Klosterlechfeld, près de Landsberg. Puis, progressivement, les unités de la Division reprennent la route vers la France. Le Régiment quitte son cantonnement le 25 mai et 3 jours après se retrouve
à Erstein. Le 1er juin, la 2e compagnie au complet est reçue à Grussenheim, instaurant ainsi une tradition qui s’est constamment maintenue depuis lors. Le 4 juin, le Régiment embarque sur voie ferrée à Strasbourg à destination de Villeblevin, dans l’Yonne.
La Division défilera sur les Champs-Elysées le 18 juin 1945 et se rassemblera une dernière fois autour de son chef, le 22 juin sur l’hippodrome de la Solle à Fontainebleau où le général Leclerc la confiera au colonel DIO.
Officiers, sous-officiers et soldats de la 2e Division Blindée,
Il y a une semaine environ, nous nous recueillions ensemble en pensant à nos morts.
Il y a quelques jours, j’avais l’honneur de défiler à votre tête dans ce Paris que nous avons libéré.
Aujourd’hui, je viens vous faire mes adieux.
Je quitte le commandement de la Division, mais, rassurez-vous, je n’en quitte pas l’esprit, et c’est sur cet esprit que je veux revenir pendant quelques instants avant de nous séparer.
L’esprit qui anima cette Division depuis sa formation fut la recherche en toute circonstance du travail, du combat le plus utile aux intérêts supérieurs de la France.
Pourquoi avons demandé et obtenu de débarquer en Normandie avec les troupes alliées ? Parce que nous savions qu’il était indispensable que l’Ile-de-France, le coeur du Pays, soit délivrée en partie par les troupes françaises.
Pourquoi nous sommes-nous rués sur Paris ? Parce que la Division en avait compris l’importance morale pour le Pays.
Pourquoi avons-nous, ensemble franchi les Vosges et repris Strasbourg ? Parce qu’il était nécessaire, pour effacer 1940, que l’armée française rentre victorieusement dans Strasbourg.
Ce n’est pas le désir du combat, la passion de la gloire à tout prix qui nous a guidé, croyez-le bien. C’est encore une fois la recherche en toute circonstance de l’intérêt supérieur français.
Je vous quitte, mais je ne quitterai pas l’insigne de notre Division. Je le conserverai : ce sera ma plus belle décoration.
Je vous demande, vous aussi, de le garder. Quand vous sentirez votre énergie fléchir, rappelez-vous Koufra, Alençon, Paris, Strasbourg.
Retrouvez vos camarades, recherchez vos chefs, et continuez en répandant dans le pays le patriotisme qui a fait notre force. »
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyDim 2 Aoû 2015 - 14:38

C’était il y a 70 ans ! Pourtant, le même regard brillant illumine toujours les « Gars (et les Filles) de Leclerc » lorsqu’ils parlent du Patron ou de leurs camarades disparus. Nous n’oublions aucun d’eux : ni les 17 de Norvège qui ont permis que naissent les chars de la France Libre (VOLVEY, DIVRY, DEVALEZ, PERRY, COLOMBIER, FRANCOIS, GALLENE, MAHEO, ROUARD, de SCHAMPHELAERE, BERROYER, DEGORRE, FOUANT, JOUANIC, LE BOUTER, SPECK, VANDEWIELLE) ; ni ceux dont le nom a été gravé en lettres d’or (CANTAREL, WARABIOT, de LA HORIE, BUIS, RATARD, de WITASSE, BRANET, de BOISSIEU, COMPAGNON, NANTERRE, GAVARDIE, ZERBINI, KREMENTCHOUSKY, de BAILLIENCOURT, BENARD, BERRUE, BIGNALET, de CASTELNAU, CASTERES, CHRISTEN, COLMENT, DAVREUX, GALLEY, HEBERT, HERRY, de HOLLAIN, HUOT, de LA BOURDONNAYE, de LA FOUCHARDIERE, LACOSTE, LEGRAND alias NOHAIN, LESPAGNOL, MALIN, MEYER, MICHARD, MONNEROT-DUMAINE, MULSANT, PICARD, RODEL, SARCELET, TOUNY, VAN PARIS) ni tous ceux qui, « engagés pour la durée de la guerre », ont repris le cours de leur vie après la Libération et sont restés inconnus des livres d’histoire.
Nous n’oublions pas non plus les 134 morts du Régiment, tombés entre août 1944 et mai 1945 et dont les noms sont à jamais gravés sur les monuments de Rambouillet, de Mourmelon et de la Porte d’Orléans. « Nos camarades tombés sont morts en héros. Honorez leur mémoire » écrivait le général Leclerc en conclusion de son ordre du jour n°73.
Et nous, la nouvelle génération ? Qu’aurions-nous fait à leur place ? Serons-nous prêts à prendre le relai avec la même ardeur, la même ténacité, lorsque le temps sera venu de poursuivre l’oeuvre qu’ils ont tous bâtis ?
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyDim 2 Aoû 2015 - 15:52

Salut David
Nous , la nouvelle génération, aurions fait je pense, la même chose . En tout cas, respect à tous ces hommes , ne surtout pas les oublier ! Merci du partage
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyDim 2 Aoû 2015 - 17:01

Bonjour,

L'important n'ai pas de savoir se que nous aurions fais, mais de l'avoir fais en temps
et en heure au moment le plus opportun ...
Et ne pas oublier leurs courages pour notre liberté ...

Respect et Honneur .. Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg Fraflag0
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyDim 2 Aoû 2015 - 17:42

merci cedric et andré

effectivement un grand respect pour nos anciens et je pense que nous aurions certainement fait la meme chose
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyJeu 3 Mar 2022 - 9:36

Bonjour, reçu:
errata LOGIE Benoni
dans le sujet Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg Lun 10 Nov 2014 - 8:59

LOGIE Benoni Georges né le 9 février 1921 à Beuvry les Béthune a été grièvement blessé à Chatel sur Moselle. Il est rentré chez lui à Beuvry. Il est mort des suites de ses blessures le 10 06 1947.
Il a eut des funérailles municipales grandioses.
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyJeu 3 Mar 2022 - 20:22

bonjour
merci crevette
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tscordia
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyMer 24 Avr 2024 - 18:34

Bonjour Roro, merci pour votre récit il est très intéressant et facilement compréhensible. Dans le cadre d'un travail pédagogique avec mes élèves pour les 80 ans de la Libération, je collecte différentes informations concernant la Libération et les combats à Massy et ses environs.

Pour éventuellement utiliser vos explications je souhaiterais connaître la ou les sources sur lesquelles vous vous êtes appuyé. Avez vous un ouvrage à me conseiller?

Bien cordialement,

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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyMer 24 Avr 2024 - 18:56

Bonjour Tscordia
merci de passer par la présentation sur le forum et
de terminer votre arrivée sur le forum par la lecture et l'acceptation du règlement.
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tscordia
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyMer 24 Avr 2024 - 22:39

Bonsoir, c'est fait!
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ze-pole
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyMer 24 Avr 2024 - 23:00

Bonsoir,
Il ne faut oublier non plus les terribles combats en Sarthe.
Les premiers combats auxquels se livrent les hommes de Leclerc, en Europe continentale, ont lieu en effet en terres sarthoises au prix de pertes élevées.
Belle évocation sinon.
Cordialement.
ZP
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyJeu 25 Avr 2024 - 9:18

bonjour ze pole
effectivement en sarthe on eu lieu les premier combat de la DB sur le sol francais
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MessageSujet: Re: Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg   Le parcours de la 2 DB du debarquement a la liberation de Paris et Strasbourg EmptyJeu 25 Avr 2024 - 9:19

Bonjour Tscordia
pour les documents de ce recit il provienne de la maison de la 2DB et du journal de marche
ce musée ce trouve a paris a Denfer Rochereau
il ya egalement le forum 2DB
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