Certificat de mort, Versoix 1783

Bonjour,
voici un autre petit document, un certificat de mort (on dirait de décés de nos jours), établi le 25 avril 1783 à Versoix. Il concerne Philippe Mouchet, bas-officier invalide, de la compagnie détachée du capitaine Gelin. Le document comporte deux feuillets attachés par un point de colle. Le premier est assez succinct est paraphé par le commandant de la compagnie ; le second est une copie de l'acte enregistré par l’aumônier de l'hôpital de Genève ou est décédé l’intéressé le 9 mars 1783 et signé du commissaire des guerres.





C’est à la fin du XVIIe siècle que l’État commença à prendre en charge les invalides de guerre. Hors de l’Hôtel des invalides, les invalides les mieux portants furent organisés en compagnies détachées qui montaient la garde en province, dans des forts, citadelles, ou prisons royales. On y distinguait les compagnies d’invalides détachées et "bas officiers" classées par numéro (ici la compagnie de Gelin porte le numéro 32), les compagnies d’invalides en garnison classées aussi par numéro (la numérotation recommence à 1, le lieu de garnison est précisé) et les compagnies de canonniers invalides.



A noter que Versoix ou était stationné notre homme était alors situé en France alors qu'elle est maintenant en Suisse depuis 1815. La ville nouvelle de Versoix créée à partir de 1767 à la demande du duc de Choiseul était alors destinée à concurrencer Genève.
Dans ce secteur frontalier il y avait une compagnie d'invalides à Versoix et d'autres situées respectivement à Gex, au fort de l'Ecluse, à Seyssel, ainsi qu'à Bourg et à Belley.
Versoix n'étant pas équipée d'un hôpital, c'est de l'autre côté de la frontière que Philippe Mouchet à fini ses jours.

Bonjour,

Toujours dommage ces rajouts au crayon à papier sur les documents anciens. J'ai quelques documents du XVIIIème siècle avec ces rajouts, qui altèrent quelque peu les documents.

Cordialement

Bonjour,
ces marquages au crayon sont souvent des références de classement mises par des marchands, rien n'empêche de les gommer, personnellement je les laisse dessus

J'ai déjà tenté de les gommer, et cela abime un peu le papier. Je laisse aussi mais cela me déplaît.

Bonjour,

Encore un papier en très bon état qui raconte la vie de soldat. Merci également pour les explications qui mettent ce document dans son contexte.

Cordialement

Bonsoir,
merci d'apprécier cet ultime document de la carrière de cet homme. J'ai essayé sans succès de le retrouver dans les archives en ligne, mais l'indexation des documents scannés est trop incomplète pour le trouver , sauf à passer chaque livre en revue en espérant tomber dessus rapidement...